Salut à tous,
Du site OrientXXI : Les infortunes d’un jeune chef en temps d’épidémie.
¨ Il sait qu’il va devoir affronter des obstacles, mais l’adversité l’attire. Il ne craint pas les revers de fortune et rêve de faire de grandes choses. Il dort peu, quelques heures par nuit, et mange souvent à la va-vite. En pleine débâcle sanitaire, il n’hésite pas à contredire ses services de santé qui ne l’écouteront pas toujours à leur tour. Il laissera ses hommes, frappés par une épidémie incurable, pour rejoindre la côte méditerranéenne de France. Les a-t-il sacrifiés à son ambition ? Sa carrière n’en souffrira pas. Pour l’heure, le général Bonaparte est à Paris et rêve d’Orient. Une année plus tard, il sera en Égypte puis en Palestine.
Son expédition échouera. Si les raisons de l’échec de son aventure orientale sont multiples, la peste à Jaffa a sûrement pesé de manière importante. Un tableau d’Antoine-Jean Gros en porte le souvenir.
À peine débarqué en Égypte, Bonaparte adopte une politique du changement de régime, de libération des peuples et de modernisation de l’Orient, une sorte de néoconservatisme américain avant l’heure. Quelques jours auparavant, en route vers l’Égypte, il s’était fait la main sur Malte. En moins d’une semaine de séjour, il avait révolutionné à jamais le système de gouvernance de l’île : en particulier, établissement d’un code civil, abolition de l’esclavage, abolition des privilèges et des droits féodaux, fin de l’Ordre de Malte, création d’une nouvelle administration, administration de Malte et Gozo par une commission de gouvernement, réforme de l’administration des finances publiques, création de nouvelles écoles primaires, envoi de boursiers maltais en France.
Arrivé en Égypte, sa victoire lors de la bataille des Pyramides contre les mamelouks2 (21 juillet 1798) le conforte dans ses choix stratégiques et politiques. La route du Caire lui est ouverte. Mais contrairement à ce qu’il peut croire alors, cette victoire n’augure rien de bon. Il s’ensuit une série de réussites militaires sans lendemain et de défaites, dont la plus importante est celle de la marine française à Aboukir, les 1er et 2 août 1798, face à l’amiral Horatio Nelson, qui prive l’armée de Bonaparte de toute possibilité de recevoir du renfort et de revenir en France. Le cours de son aventure orientale en est radicalement transformé.
Préparatifs sanitaires de guerre !
Les historiens s’accordent à dire que le dispositif sanitaire mis en place en préalable à l’aventure orientale de Bonaparte avait été préparé avec soin. Mais il n’a pu être déployé comme il aurait fallu" ... ( Voir l'article au complet )Du site OrientXXI : Les infortunes d’un jeune chef en temps d’épidémie.
¨ Il sait qu’il va devoir affronter des obstacles, mais l’adversité l’attire. Il ne craint pas les revers de fortune et rêve de faire de grandes choses. Il dort peu, quelques heures par nuit, et mange souvent à la va-vite. En pleine débâcle sanitaire, il n’hésite pas à contredire ses services de santé qui ne l’écouteront pas toujours à leur tour. Il laissera ses hommes, frappés par une épidémie incurable, pour rejoindre la côte méditerranéenne de France. Les a-t-il sacrifiés à son ambition ? Sa carrière n’en souffrira pas. Pour l’heure, le général Bonaparte est à Paris et rêve d’Orient. Une année plus tard, il sera en Égypte puis en Palestine.
Son expédition échouera. Si les raisons de l’échec de son aventure orientale sont multiples, la peste à Jaffa a sûrement pesé de manière importante. Un tableau d’Antoine-Jean Gros en porte le souvenir.
« L’Empire des Turcs s’écroule tous les jours » !
En 1797, le général Bonaparte fait part au Directoire1 de son sentiment selon lequel « l’Empire des Turcs s’écroule tous les jours » et qu’il serait opportun d’agir en Orient. Il met en avant les avantages stratégiques et commerciaux que le pays peut en attendre. Charles-Maurice de Talleyrand, ministre des relations extérieures, soutient cette idée qui est déjà ancienne. Le feu vert est donné. En mai 1798, la campagne d’Égypte peut commencer.À peine débarqué en Égypte, Bonaparte adopte une politique du changement de régime, de libération des peuples et de modernisation de l’Orient, une sorte de néoconservatisme américain avant l’heure. Quelques jours auparavant, en route vers l’Égypte, il s’était fait la main sur Malte. En moins d’une semaine de séjour, il avait révolutionné à jamais le système de gouvernance de l’île : en particulier, établissement d’un code civil, abolition de l’esclavage, abolition des privilèges et des droits féodaux, fin de l’Ordre de Malte, création d’une nouvelle administration, administration de Malte et Gozo par une commission de gouvernement, réforme de l’administration des finances publiques, création de nouvelles écoles primaires, envoi de boursiers maltais en France.
Arrivé en Égypte, sa victoire lors de la bataille des Pyramides contre les mamelouks2 (21 juillet 1798) le conforte dans ses choix stratégiques et politiques. La route du Caire lui est ouverte. Mais contrairement à ce qu’il peut croire alors, cette victoire n’augure rien de bon. Il s’ensuit une série de réussites militaires sans lendemain et de défaites, dont la plus importante est celle de la marine française à Aboukir, les 1er et 2 août 1798, face à l’amiral Horatio Nelson, qui prive l’armée de Bonaparte de toute possibilité de recevoir du renfort et de revenir en France. Le cours de son aventure orientale en est radicalement transformé.
Préparatifs sanitaires de guerre !
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Pégé
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