Parent noir, enfant blanc ou notre trouble vision du métissage !
Salut à tous,
Du site Slate.fr :L'effet provoqué par ce duo souligne la prégnance des questions raciales dans notre société.
¨ «Mon fils, il est tout blanc. En plus, il a les cheveux raides. Je trouve que ça ne se voit pas du tout qu'il est métis, à part son nez: il a un petit nez de Black, mais uniquement si on y prête attention, expose Jessica, 32 ans, cheffe de projet dans l'industrie pharmaceutique. Mes nièces étaient des enfants blanches quand elles sont nées. Elles avaient foncé au bout d'un mois. Mais lui, les mois passent et j'ai compris assez vite qu'il allait rester blanc» –et qu'il n'arborerait pas les couleurs martiniquaises de son grand-père maternel, mais aurait une carnation plus proche de celle de son père, d'origine irlandaise, sans l'inconvénient de rougir autant au soleil.
Pour Jessica, qui supposait lorsqu'elle était enceinte que son enfant serait «plus foncé», avoir donné naissance à un petit blanc a été «un peu perturbant»: «Dans ma tête, quand j'imaginais mon fils, je pensais qu'il allait être métis et me ressembler plus.» Idem pour Mike: «J'aurais bien voulu que mes enfants aient une couleur de peau un peu plus mate.»
Échapper au stigmate !
C'est bien le contexte social qui colorie cette filiation bigarrée. C'est d'ailleurs pour cela qu'un des frères de Mike s'est exclamé, lors de la naissance de leur neveu, «un petit blond aux yeux bleus, avec des cheveux bouclés»: «Il est sauvé!»Du site Slate.fr :L'effet provoqué par ce duo souligne la prégnance des questions raciales dans notre société.
¨ «Mon fils, il est tout blanc. En plus, il a les cheveux raides. Je trouve que ça ne se voit pas du tout qu'il est métis, à part son nez: il a un petit nez de Black, mais uniquement si on y prête attention, expose Jessica, 32 ans, cheffe de projet dans l'industrie pharmaceutique. Mes nièces étaient des enfants blanches quand elles sont nées. Elles avaient foncé au bout d'un mois. Mais lui, les mois passent et j'ai compris assez vite qu'il allait rester blanc» –et qu'il n'arborerait pas les couleurs martiniquaises de son grand-père maternel, mais aurait une carnation plus proche de celle de son père, d'origine irlandaise, sans l'inconvénient de rougir autant au soleil.
Identité épidermique !
Bien sûr, la mélancolie que peut susciter cette disparité physionomique entre parent et enfant traduit une envie familiale plutôt répandue: celle que l'enfant ait des traits similaires à ceux de ses ascendants.Pour Jessica, qui supposait lorsqu'elle était enceinte que son enfant serait «plus foncé», avoir donné naissance à un petit blanc a été «un peu perturbant»: «Dans ma tête, quand j'imaginais mon fils, je pensais qu'il allait être métis et me ressembler plus.» Idem pour Mike: «J'aurais bien voulu que mes enfants aient une couleur de peau un peu plus mate.»
Échapper au stigmate !
Coloration visible !
Si ce colorisme persiste, c'est notamment parce que l'apparence phénotypique des personnes racisées ne leur attire pas seulement des questions sur leurs origines mais aussi son lot de discriminations.
Certes, celles-ci sont difficiles à objectiver sur le territoire français sans statistiques ethniques, mais le volet «Les discriminations en France: entre perception et expérience» de l'enquête «Trajectoires et origines» est probant.
¨ La différence est constatée quand on se confronte aux autres,
lorsqu'il y a des interactions sociales¨
Pégé
Windows 7 / Windows 10 / Ubuntu 18.04 LTS / Linux Mint 19