Bricolage : Des abeilles dans ma fenêtre ! ( 3 de 3 )
Je vous racontais donc que mon récent essaimage d'abeilles avait pris une bonne heure a entrer tranquillement dans leur nouvelle ruche... leur habitat pour les mois a venir !
Comme elles sont arrivées gavées de miel, elles pouvaient se nourrir quelques heures, le temps que les butineuses se mettent à nouveau à la tâche pour remplir graduellement leur garde-manger.
Pour suppléer à cet épuisement rapide de nourriture, je leurs prépare donc un sirop de sucre, plutôt clair, que je verse dans un cadre spécialement adapté à cet effet... et la vie recommence dans la ruche...
Sorties continuelles des butineuses dès les premières chaleurs du matin jusqu'à la ''brûnante'' de fin de journée... Un ballet de haut voltige dont je ne me lasserai pas à observer de ma fenêtre durant ces sept merveilleuses années de la vie de la ruche !
Ma première ouverture de la ruche se fit au bout de cinq jours seulement car il fallait ne pas perturber ce jeune essaim, lui laisser le temps de s'acclimater, de bien s'occuper de leur nouvelle reine en toute tranquillité. Quelle sensation, mêlée d'un peu de crainte et d'émerveillement tout à la fois, de pouvoir assister au spectacle qui s'offre à mes yeux... ces milliers d'abeilles au travail sur plusieurs cadres déjà, quelques centaines qui tournent autour de moi, curieuses de vérifier si je suis un intrus ou un ami. Et ce murmure, ce bourdonnement incroyable qui vous enveloppe littéralement, qui vous transporte presque dans un monde irréel... Je referme la ruche, tout s'apaise... Je suis heureux de cette première rencontre avec mes amies, les abeilles !
Et les années passent, variables tant qu'à la santé de la ruche que de la production irrégulière du miel, près de 70 kilos dès l'année suivante... mes voisins en profitent ! Puis, perte complète des essaims à deux reprises et, ô miracle, deux autres essaimages. Des hauts et des bas imprévisibles mais qu'à cela ne tienne, j'avais toujours ce grand plaisir et ce privilège de les voir évoluer sous mes yeux... toujours fasciné par leurs va et vient interminables.
Dans la photo ci-haut, un petit assemblage très simple permettant de coller efficacement sur un cadre la plaque de cire alvéolée. Une faible résistance produite par la mise en série d`une petite plaque chauffante ou d`un grille-pains avec le fils métalliques d`un cadre crée une douce chaleur permettant à la cire de fondre légèrement et d`adhérer ainsi aux fils de fer, et tenir fermement par la suite après refroidissement.
Dans la photo ci-haut, un petit assemblage très simple permettant de coller efficacement sur un cadre la plaque de cire alvéolée. Une faible résistance produite par la mise en série d`une petite plaque chauffante ou d`un grille-pains avec le fils métalliques d`un cadre crée une douce chaleur permettant à la cire de fondre légèrement et d`adhérer ainsi aux fils de fer, et tenir fermement par la suite après refroidissement.
Des maladies déciment de plus en plus les ruches de par le monde. Depuis dix ans, les apiculteurs ont connu des pertes de 50 à 90 %, selon les endroits de la planète ! Le varroa, un parasite, et qui a été mon problème personnel, la loque européenne et un puceron venu d'Afrique s'attaquent aux larves. Le syndrome d'effondrement des colonies est un phénomène encore inexpliqué - les abeilles partent butiner et ne reviennent jamais dans la ruche et l'on ne trouve aucun cadavre ? Et il peut y avoir perte d'une colonie en une seule nuit !
Les OGM, les produits toxiques, les pesticides, la pollution sont certainement des réponses à ce mystère de pertes d'abeilles.
Et le drame planétaire est que 80 % des plantes ont besoin des abeilles pour être fécondées ! Albert Einstein disait que si l'abeille disparaissait complètement un jour, l'espèce humaine disparaîtrait, elle aussi, en 4 ans !
Pégé
Windows 7 / Windows XP Pro / Windows 10 / Ubuntu 14.04 LTS / Linux Mint 17 MacOS X iBook, version 10.4.11 ¨Tiger¨.