L’étrange histoire du chloroforme !

Salut à tous,  

Dus site Slate.fr : Le chloroforme n’a pas toujours été un gimmick de polar: il fut longtemps considéré comme un remède miraculeux qui délivrait les gens de la souffrance.

   ¨ Édimbourg, novembre 1847. Vu de l’extérieur, ce rassemblement de professionnels de la santé pouvait paraître suspect. Certains médecins étaient vautrés, inconscients, dans leurs sièges. D’autres titubaient dans les couloirs, ivres et hilares, reniflant de temps à autre les vapeurs émanant des chiffons qu’ils tenaient près de leur visage. L’un d’eux était en état d’hypervigilance. Ses yeux roulaient frénétiquement dans leurs orbites à la recherche du moindre signe de danger.

   Au milieu de tous ces énergumènes se tenait un homme parfaitement sobre, James Young Simpson. L’obstétricien était ravi. Il avait organisé la rencontre pour annoncer une découverte extraordinaire. Quelques semaines plus tôt, il était tombé sur un composé chimique jusqu’ici inconnu de la médecine: le trichlorométhane, ou chloroforme. Ce sédatif étourdissant plongeait le sujet dans un sommeil quasi-immédiat, sans les effets secondaires inquiétants de l’éther.

Alcool et chlorure de chaux !

  Bien que leurs noms soient associés, Simpson n’est pas l’inventeur du chloroforme. C’est le chimiste américain Samuel Guthie qui, alors qu’il cherchait à concevoir un pesticide plus puissant, fut le premier à mélanger l’alcool et le chlorure de chaux en 1831, découvrant ainsi le composé. En l’espace de quelques mois, deux autres chimistes avaient fait des découvertes similaires en France et en Allemagne. On connaissait le liquide sous le nom de «doux whisky». Il était ingéré pour ses effets enivrants et tranquillisants sur le système nerveux. Mais ce n’est qu’après que Simpson essaya différents produits chimiques en quête d’une alternative à l’éther que le chloroforme fut adopté par les médecins pour apaiser la souffrance.

Popularisé par la guerre de Sécession !

Le chloroforme était efficace et peu cher. Les médecins n’eurent pas besoin de plus d’arguments pour commencer à l’utiliser, contrairement aux patients. À l’époque, le concept de sédation était tout nouveau. Pour certains, le fait d’être endormi était plus effrayant que d’affronter la souffrance de l’opération. La nervosité des patients provoquait de l’hyperventilation pendant son application.

«Le problème, c’est qu’il n’y avait aucun moyen de savoir quelle quantité d’anesthésiant ils recevaient en respirant de cette façon», dit Stratmann. «S’ils paniquaient, qu’ils retenaient leur respiration puis inspiraient profondément, ils inhalaient une bouffée ultra-concentrée.» S’ensuivaient parfois des arrêts cardiaques et des décès¨...  ( Voir l`article au complet )

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Pégé

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